AESH : sous les vernis, encore et toujours de la précarité

Rassemblement à 17h30 devant la DSDEN d’Angers

Des mesures en trompe l’œil : nouvelle grille indiciaire, indemnité de fonctions, CDIsation après trois ans de CDD

Du côté de la rémunération, le pied de grille des salaires est si bas que les augmentations automatiques et successives du SMIC rendront le salaire de base très vite obsolète entraînant un effet de tassement sur les 10 premières années de la « carrière ». Les temps incomplets imposés et l’existence de contrats de travail de moins de 24 heures hebdomadaires maintiennent ces agents de la Fonction publique – majoritairement des femmes – dans des conditions de vie indignes, souvent sous le seuil de pauvreté.

Pas de remise en question des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé)

Conséquences catastrophiques de la mise en place des PIAL sur les conditions de travail : emploi du temps éclaté et trop souvent modifié, affectations changeantes, remplacement au pied levé, augmentation du nombre d’élèves à accompagner avec des situations de handicap très variées et parfois complexes...

2 métiers en 1 : AED + AESH = ARE (Accompagnant à la Réussite Éducative)

S’ajoute à cela depuis la rentrée, l’inquiétude de voir le métier des AESH fusionner avec celui des AED en un nouveau métier : celui des ARE. Cette fusion souhaitée par le ministère est justifiée pour soi- disant offrir un temps plein aux AESH. C’est surtout un moyen de rendre ces deux catégories d’agents beaucoup plus polyvalentes et multi-tâches. À terme, ce projet menace implicitement la spécificité des missions exercées par ces deux catégories de personnels, missions qui sont pourtant indispensables pour le bon fonctionnement de l’Institution.

Nous c’qu’on veut :

  • c’est la création d’un véritable statut de la Fonction publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;

  • c’est l’augmentation réelle et significative des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière ;

  • c’est la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève à 24 heures ;

  • c’est l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;

c’est l’abandon du projet de fusion AED et AESH en ARE.