Journée de lutte pour le droit des femmes et des minorités de genre

Il y a 5 ans, la vague Me Too submergeait la France. Depuis, fermer les yeux n’est plus possible. Loin de la révolution féministe attendue, les discours évoluent mais les comportements restent inchangés. Le feminism washing (féminisme de façade) est devenu monnaie courante au sein du gouvernement et des entreprises. Il y a 5 ans, la vague Me Too submergeait la France. Depuis, fermer les yeux n’est plus possible. Loin de la révolution féministe attendue, les discours évoluent mais les comportements restent inchangés. Le feminism washing (féminisme de façade) est devenu monnaie courante au sein du gouvernement et des entreprises.

Certains nous disent que le féminisme n’est plus d’actualité. Cependant la réalité reste la même pour la plupart d’entre nous. Si l’égalité est inscrite devant la loi, le système patriarcat nous exploite, nous viole, nous tue toujours. Il protège les auteurs de violence sexistes et sexuelles.

En cette journée créée par des femmes révolutionnaires et prolétaires, contre le féminisme bourgeois, nous réaffirmons que l’égalité ne peut se faire au détriment des droits des plus marginalisé.es d’entre nous. Nous pensons plus particulièrement à nos sœurs et adelphes (terme neutre de frère et soeur) victimes de l’islamophobie, de racisme et de transphobie. La banalisation et la diffusion des discours d’extrême droite dans tous les milieux, les touchent en premier.ères .

Notre lutte est aussi internationaliste. Nous soutenons les combats de nos sœurs et adelphes étatsunnien.nes, irannien.es, afghan.es et ouirghour.es et partout dans le monde qui luttent pour leurs droits et leur liberté. Les dictatures, les conservatismes religieux et l’extrême-droite menacent les femmes et des minorités de genre.Notre lutte est aussi internationaliste.

Le mouvement contre la réforme des retraites est l’occasion de rappeler que les inégalités dans le monde du travail subsistent encore. Les temps partiels imposées, les inégalités salariales, les carrières précarisées des métiers du lien et du soin rendent cette réforme plus injuste pour les femmes et les minorités de genre. Il est temps se sortir de la logique capitaliste, qui se nourrit du travail gratuit ou sous payé des femmes et des minorités de genre.

Chaque 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité effective, dans tous les aspects de la vie quotidienne.

On veut l’égalité partout et tout le temps !

Rejoignez nous dans nos différentes actions de luttes !

Le Collectif 8 mars

Solidaires, CGT, les Collages Féministes, Collectif Lucioles de l’université d’Angers, FSU,

Consentis, Planning Familial 49, ATTAC, AIDES