đŸ‘šđŸżâ€đŸŽ“đŸ§‘đŸŒâ€đŸŽ“đŸ‘©đŸœâ€đŸŽ“ Le mot « uniformisĂ© Â» du Jeudi

Oh, Gaby...

Uniforme Ă  l’école : l’école de demain en marche arriĂšre

Le 5 dĂ©cembre Gabriel Attal, expliquait dans un looooong courriel qu’il entend restaurer l’autoritĂ© de notre expertise pĂ©dagogique qui a pu ĂȘtre affaiblie par la succession des rĂ©formes, souvent annoncĂ©es par voie de presse. Pour ce faire, il souhaite imposer d’en haut son choc des savoirs disant donc dans un mĂȘme courrier tout et son contraire. Choc des savoirs qui relĂšve plus de la mise au pas de la profession faisant fi de notre expertise pĂ©dagogique qu’autre chose. Et comme chez les macronistes, on n’est pas Ă  une contradiction prĂȘt, on apprend en dĂ©but de semaine par voie de presse que les modalitĂ©s de « l’expĂ©rimentation » de l’uniforme Ă  l’école ont Ă©tĂ© envoyĂ©es aux collectivitĂ©s
 Les profs n’ont donc plus qu’à attendre que les collectivitĂ©s territoriales leur annonce la sauce Ă  laquelle ils et elles seront mangé·es.

 

RĂ©union d’Information Syndicale

Pour une pédagogie antisexiste.

S UD éducation 49 vous invite à une RIS (réunion d'informatisation syndicale) pour parler de pédagogie anti-sexiste. Rendez-vous le mardi 23 janvier 2024 à 18h30 à 20h30 à la Bourse du Travail d'Angers

Comment faire émerger des regards critiques chez nos élÚves en vue de les sensibiliser aux stéréotypes de genre ?

RIS animée par Joëlle Oliveira, enseignante à Nanterre et membre de la commission anti-sexiste de SUD éducation.

RĂ©union ouverte Ă  tou·te·s collĂšgues (mĂȘme stagiaires) syndiqué·e·s ou non.

(Retrouve les information en cliquant ici)

Rassemblement

Pour la dĂ©fense des droits des personnes migrantes, contre la loi « Asile et immigration »

Dans l’Éducation nationale et ailleurs, les droits des personnes Ă©trangĂšres ou des personnes supposĂ©es comme telles s’amenuisent et sont souvent bafouĂ©s. Dans ce contexte, les dates de mobilisations nationales telles que le 18 dĂ©cembre, journĂ©e internationale des migrant-e-s, sont primordiales.

Dans l’Éducation nationale, l’annĂ©e scolaire a commencĂ© sur fond de polĂ©mique islamophobe, avec une attention portĂ©e sur l’autorisation ou non des robes longues ou « abayas », contribuant Ă  l’agenda du gouvernement qui stigmatise celles et ceux qui ne seraient pas assez français·es plutĂŽt que d’aborder les vĂ©ritables problĂ©matiques professionnelles que nous rencontrons comme le manque de moyens notamment humains.

Cette polĂ©mique de rentrĂ©e n’est pas le fruit du hasard mais est encadrĂ©e par deux attaques frontales contre les personnes migrantes et une indiffĂ©rence toujours plus grande Ă  leur sort.

En effet, 2023 a Ă©tĂ© l’annĂ©e de l’opĂ©ration Wuambushu Ă  Mayotte avec comme objectif de la part du gouvernement 24000 expulsions (soit 400 par jour). Si les objectifs du gouvernement n’ont pas Ă©tĂ© remplis, notamment grĂące Ă  la mobilisation de diffĂ©rentes organisations et le recours Ă  la justice, 70 expulsions par jour en moyenne entre avril et octobre ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es et cinq quartiers ont Ă©tĂ© dĂ©truits. PlutĂŽt que de s’intĂ©resser aux problĂšmes matĂ©riels rencontrĂ©s par les mahorais·es, comme le manque d’eau ou un accĂšs trĂšs compliquĂ© Ă  l’éducation, l’État fait des Ă©tranger·es les ennemi·es et choisit une politique rĂ©pressive injuste.

La fin de l’annĂ©e 2023 quant Ă  elle est marquĂ©e par le passage de la loi Darmanin au SĂ©nat avec, entre autre, la suppression de l’AME (aide mĂ©dicale d’État), l’obligation de justifier 5 ans de prĂ©sence en France pour percevoir des aides sociales, le rĂ©tablissement du dĂ©lit de sĂ©jour irrĂ©gulier, le resserrement des critĂšres du regroupement familial. Ce vote du SĂ©nat qui va jusqu’à supprimer l’article 3 concernant le travail, trĂšs contestable mais perçu comme le volet le plus favorable de la loi, nous montre leur volontĂ© de ne plus voir en autrui un ĂȘtre humain avec des droits mais de le rĂ©duire Ă  une figure de l’étranger qui serait Ă  rejeter. Ce mĂȘme SĂ©nat a par ailleurs durci la loi initiale en intĂ©grant une sĂ©rie de mesures contraignantes pour les Ă©tudiant·es Ă©trangers·es : versement d'une « caution de retour » pour obtenir un visa, justifier annuellement de « caractĂšre rĂ©el et sĂ©rieux des Ă©tudes », inscrire la majoration des droits d'inscription dans la loi... Si ces mesures sont votĂ©es par l'AssemblĂ©e nationale, cela constituera une attaque majeure contre les Ă©tudiant·es Ă©trangers·es . MĂȘme si le rejet du projet de la loi Ă  l’AssemblĂ©e complique finalement l’adoption de ce texte, celui-ci reste projet de loi est caractĂ©ristique de l’agenda raciste et xĂ©nophobe du pouvoir en place et doit continuer Ă  ĂȘtre ardemment combattu.

Et cette inhumanitĂ© de nos dirigeants a dĂ©jĂ  des consĂ©quences concrĂštes et inacceptables avant le vote de cette nouvelle loi. Cet automne est, en effet, marquĂ© par une crise du logement, synonyme de milliers de personnes Ă  la rue dont des familles et des personnes trĂšs vulnĂ©rables. Si cette crise du logement ne concerne pas seulement les personnes exilĂ©es, dans un climat politique de rejet de l’autre, elles en sont les premiĂšres victimes. Alors que l’État doit, selon la loi, assurer le logement d’urgence de toutes les personnes vulnĂ©rables, de nationalitĂ© française ou non, nous retrouvons dans toutes les grandes villes des enfants trĂšs jeunes, nos Ă©lĂšves et leurs familles, des personnes malades ou handicapĂ©es, des femmes enceintes, etc, Ă  la rue amenant dans certaines villes Ă  l’occupation de gymnases surpeuplĂ©s ou Ă  des campements de fortune.

Dans ce contexte SUD Ă©ducation revendique :

. le retrait du projet de loi « Asile et immigration » dit « loi Darmanin »

. le respect par l’État de ses propres lois concernant le logement et en particulier le logement d’urgence.

. un accueil digne des personnes migrantes et les moyens nécessaires pour accéder à leurs droits : logement, papiers, travail pour toutes et tous 

. l’accĂšs Ă  une scolaritĂ© publique, gratuite et Ă©mancipatrice pour toutes et tous, sans condition aucune. L’abrogation de “Bienvenue en France” et les frais d’inscriptions supplĂ©mentaires pour les Ă©tudiant·es Ă©trangers·es.

RASSEMBLEMENT DE 18H À 19H30

PLACE MOLIÈRE À ANGERS