La mise en place du « Pacte », des groupes de niveaux, le mépris pour les AESH, la nomination de ministres homophobes, pro-privés, pro-défense sont autant de signaux négatifs lancés au monde éducatif. SUD éducation appelle l’ensemble des personnels grévistes à se réunir en AG à la bourse du travail à 10h salle Pelloutier avant de participer à la manifestation place du Ralliement à 14h.
Les réformes successives saccagent le service public, détériorant nos conditions de travail et la qualité de l’enseignement. Face aux suppressions de postes, à la surcharge de travail et à la précarisation grandissante des personnels, il est urgent de réagir. Le gouvernement impose sa logique de rentabilité au détriment des élèves et des enseignant·es. L’école devient une usine, où les agent·es sont broyé·es par une administration de plus en plus autoritaire.
Refuser la casse du service public, c’est défendre des classes à effectifs réduits, des moyens pour tou·tes et une reconnaissance digne de notre travail. La précarisation dans l’éducation ne touche pas que les contractuel·les, elle dégrade toute la profession : temps de travail accru, salaires gelés, réformes imposées sans concertation. L’école mérite mieux !
Le 1er octobre, faisons front contre ces politiques destructrices et exigeons des conditions de travail décentes et une éducation de qualité pour toutes et tous.
5 bonnes raisons de faire grève dans l’éducation
⇒ La création d’un vrai statut pour les AESH
Indispensable pour combattre la précarité et construire une école vraiment inclusive.
⇒ L’augmentation des salaires
Indispensable pour lutter contre le discrédit à l’égard des métiers de l’éducation, pour recruter et pour lutter contre la précarité.
⇒ La baisse du nombre d’élèves par classe
Pour nos conditions de travail et les conditions d’études de nos élèves.
⇒ La refonte, l’élargissement de la carte et des moyens de l’éducation prioritaire
La carte de 2015 est obsolète et ne donne pas aux établissements et écoles qui en ont besoin les moyens pour lutter contre les inégalités.
⇒ Nationalisation de l’enseignement privé
L’enseignement privé est financé à 75% par l’argent public (plus de 10 milliards par an) : l’État finance lui-même sa mise en concurrence.
En parallèle, l’intersyndicale Solidaires, FSU, CGT et les organisations de jeunesse appellent à une grève nationale pour défendre nos droits et conditions de vie. Face à des politiques d’austérité qui détruisent nos acquis sociaux, il est temps de dire non. Les réformes successives réduisent les moyens, dégradent les conditions de travail, et plongent toujours plus de personnes dans la précarité. Nos salaires stagnent, tandis que la précarisation explose avec la multiplication des contrats courts et la baisse du pouvoir d’achat.
Cette grève est un acte de résistance contre une politique qui sacrifie nos droits au profit des plus riches. Les inégalités s’aggravent, et les plus vulnérables sont en première ligne. Rejoindre cette mobilisation, c’est refuser la casse sociale et empêcher la dégradation de nos conditions de vie.
⇒ Contrairement au gouvernement, nos revendications sont majoritaires dans le pays :
- l’augmentation des salaires et du SMIC, ainsi que leur indexation sur les prix
- l’abrogation de la réforme des retraites ;
- le développement des services publics (transports, santé, éducation, Poste…) sur tout le territoire.
Manifestations :
- Angers : 14h place du Ralliement (+ AG éducation à 10h à la Bourse du Travail)
- Cholet : 10h30 place Travot
- Saumur : 10h place Bilange
- Segré : 10h place du Port